Chapelle de Saint-Mathurin

Histoire résumée de cette chapelle, établie d’après les principaux documents retrouvés dans les différentes archives du Finistère._

22/05/1835    Acte sous signature privée (l’acte complet ne figure pas dans les séries 3Q de l’enregistrement, ni dans les autres séries des AD 29)

Donation par Marie Derrien, jeune fille majeure, pensionnaire au couvent des Hospitalières de Carhaix, à la fabrique de Plouyé, d’une garenne de terre froide près de Bourgneuf, au levant du ruisseau découlant de pont Kergus au moulin neuf et au nord du chemin de Bourganeuf à Penguilly.

Elle a acheté ce terrain le 27 avril de la même année, à Hervé Le Toux, forgeron à Penguilly, pour la somme de 120 francs, au rapport de Le Née, notaire à Huelgoat.
Sur l’acte de vente la superficie est de 3640 m2.
Il s’agit probablement de Marie Derrien, de Kerbrat, fille de Louis et de Gabrielle Le Citoll. Elle possède d’autres terres aux environs de Penguilly et Bourgneuf.

27/05/1838    Archives de l’évêché

Adjudication au rabais de la construction de la chapelle.
Après plusieurs rabais, les travaux sont adjugés à Guillaume Salaun, couvreur et entrepreneur à Pleyben, pour la somme de 1780 francs.
Les travaux débuteront le 10 juin et devront être terminés pour le 30 septembre de la même année, sous peine de dommages et intérêts. L’entrepreneur devra respecter scrupuleusement le devis.
Signatures de : Prigent Le Bail, recteur - François Nédellec, maire

Ce n’est pas une reconstruction, comme l’indiquent de nombreux ouvrages.

28/05/1839    Consécration de la chapelle

Bénie par Prigent Le Bail, ancien recteur, suivant des inscriptions sur une ardoise fixée au mur intérieur sud.

Le calvaire a été rapporté. Il y en avait à chaque croisement de route avant la révolution.

Le cadastre napoléonien indique la fontaine de St-Mathurin, avant la construction de la chapelle.

Reste à découvrir les raisons de sa construction en ce lieu et la provenance de son financement, sachant que la fabrique et la commune n'avaient déjà pas les moyens de réparer l'église du bourg qui menaçait de s'écrouler.